Larme
J’aimerai être une petite larme
Un lent ru limpide et doux
Couler ainsi sous ton charme
Avec douceur sur tes joues
Venir mourir sur tes lèvres
Demeurer là, pour l’éternité
En délicats baisers de fièvre
D’un tendre amour assoiffer
Je ne peux pas l’arrêter
Elle descend si lentement
En vagues vient déferler
Comme les mots d’un enfant
Sans avoir apaiser ma faim
T’aimer de mes mots de vie
Et dans un éternel refrain
Que dés maintenant, je vis
Sur un parchemin, j’ai écris
Un amour fou de passion
Il dépasse tous mes cris
Murmurer en mots de silence
Je voudrais bien te le dire
Là, figer dans le temps
Être plus fou te l’écrire
A cet instant qui me prend
Être un vagabond d’univers
De ce monde tant rêver
Aujourd’hui plus qu’hier
Je ne cesse d’y penser
Je vais bientôt les rangées
Dans le plus beau des casiers
Près de ce jardin de fleurs
De parfums et de couleurs
En s’élançant vers le ciel
Elles vont refleurir à nouveau
Deviendront des éternelles
Avec la douceur de mes mots
De ce lieu ou le vent souffle
Faible bruissement de feuilles
L’amour naît sans aucun doute
Glissant doux dans ce recueil.
Turjan