The Lady Of Shallott

Elfira a posté sur le topic de la Dame Viviane une peinture de J.W Waterhouse,representant la Dame de Shallott.


Ca m'a fait penser à vous en parler,en esperant qu'il n'y ait pas un sujet existant (je ne pense pas en avoir vu...)

La Dame de Shallott est une héroine du poète Tennyson: une magicienne qui vit recluse dans son chateau.Personne ne l'a jamais vue,mais tout le monde la connait.
A cette jeune femme,il est interdit de sortir,ni meme d'observer le monde par sa fenetre.Elle dispose d'un grand miroir dans lequel elle peut voir les gens qui errent auprès d'elle...des couples amoureux,des chevaliers errants...et,un jour,elle apercoit Lancelot du Lac.Emue par sa beauté,la jeune femme ose aller à la fenetre pour le regarder à son aise.A cet instant,le miroir se brise,la magie n'agit plus...
C'est l'automne et une tempete semble se preparer.Pour la première fois,la Dame de Shallott sort de son chateau,va vers la rivière ou repose une frèle embarcation ou elle grave son nom,puis embarque pour rejoindre Camelot par les flots.Mais la Dame sait qu'elle a bravé les interdits,et que la mort va venir à elle.Alors elle chante une chanson de tristesse et de mort,sa mort...puis elle arrive à Camelot.La,des villageois trouve son corps et la reconnaisse immediatement.Empli d'une grande tristesse,Lancelot priera Dieu qu'il ait pitié de son ame.

Je ne connaissais pas du tout l'histoire, elle est bien triste.

Par contre je connaissais la peinture.

moi non plus je connaissai pas c'est vrai que c'est triste,et la peinture est vraiment tres bien faite

La Dame de Shallott a enormement inspiré les Pre-Raphaelites,qui puisaient leurs univers dans la féerie,la mythologie,la litterature ,l'histoire et les poèmes romantiques...


The Lady of Shallott par William Holman Hunt.



Une autre de J.W Waterhouse (qui l'a peinte trois fois si mes souvenirs sont exacts)



par John Atkinson Grimshaw



at la dernière par Sidney Harold Meteyard...

oh merci ils sont super

De ces si belles images comment ne pas faire autrement que d'écrire les mots en y ajoutant le romantisme qui alimentent en même temps les rêves de nos nuits ou la douceur et la beauté deviennent sublimes.
Il y a une chanteuse qui pour moi est extraordinaire et que j'aime beaucoup" Loreena McKennit" elle chante une délicieuse chanson" Lady of Shallot", je pense même que c'est tiré d'un poème mais je ne sais pas qui l'a écrit.



Turjan



Je suis un petit voilier sur ce vaste océan qui court sans cesse après ses rêves.

Oui,j'aime beaucoup Loreena McKennitt,et tu as raison,sa chanson est le poème de Tennyson,qui est à la base de toutes ces peintures...Je suis heureuse que ces peintures te plaise Turjan!

et dire que tant de beauté découle de tant de tristesse....
je ne connaissais ni le poème ni les peintures....
je suis très touchée par tout ça
merci pour ce joli post

Il est heureux qu'aujourd'hui encore nous puissions lire ou écouter toutes ces légendes, il devait y avoir sans aucun doute un fond de vérité dans celle-ci et que les personnages représenter aient existés. Bien sur il y a toujours l'imagination des auteurs mais tellement bien écrit et avec tant de romantisme que nous ne pouvons que de s'en réjouir, c'est vrai
que tout cela me plaît.


Turjan

Lord Alfred Tennyson,

Poème



La Dame de Shallot



De chaque côté de la rivière s'étendent
De longs champs d'orge et de seigle,
Qui couvrent le plateau et rejoignent le ciel ;
Et à travers les champs la route mène

Au très imposant Camelot ;

Et les gens vont et viennent,
Regardant où poussent les lys
Autour d'une île là, en bas,

L'île de Shallot.

Saules blanchis, trembles frissonnants,
Petites brises, obscurité et frisson
A travers l'onde qui passe pour toujours
Près de l'île dans la rivière

Coulant vers Camelot.

Quatre murs gris, et quatre tours grises,
S'ouvrent sur un espace de fleurs,
Et l'île silencieuse garde dans sa chaumière

La Dame de Shallot.

Seuls les moissonneurs, fauchant de bonne heure,
Une partie de l'orge produit,
Entendent une chanson qui fait écho joyeusement
Venant clairement de la rivière

En bas vers l'imposant Camelot ;

Et près de la lune le moissonneur épuisé
Entassant les bottes de céréales sur les hauteurs dégagées,
Ecoutant, murmure : «c'est la fée

La Dame de Shallot».

Là, elle tisse de nuit et de jour
Un tissu magique aux couleurs éclatantes,
Elle a entendu une rumeur dire
Qu'une malédiction s'abattrait sur elle si elle restait

A regarder en bas vers Camelot ;

Elle ne sait pas ce que peut être la malédiction
Et alors elle tisse encore plus.
Elle y voit le grand chemin à proximité

Descendant vers Camelot ;Et parfois à travers le miroir bleu
Les chevaliers vont à cheval deux par deux.
Elle n'a pas de loyal et fidèle chevalier,

La Dame de Shallot

Mais dans son tissu elle se réjouit quand même
De tisser les spectacles magiques de son miroir
Car souvent durant les nuits silencieuses
Des funérailles avec panaches, lumières,

Et musique allaient à Camelot ;

Ou quand la lune était au-dessus,
Deux jeunes amoureux venaient de se marier.
«Je suis presque malade d'ombres», dit

La Dame de Shallot.

Un bref salut des bords de sa chaumière,
Il chevaucha entre les gerbes d'orge,
Le soleil vint éblouissant à travers les feuilles,
Et s'enflamma sur les guêtres cuivrées

Du brave Messire Lancelot.

Un chevalier à la croix-rouge pour toujours agenouillé
Vers une dame, dans son bouclier
Qui scintillait sur le champ jaune,

De la lointaine Shallot.

Le vaste ruisseau entre ses berges gémissait
Le ciel bas tombait à verse

Sur l'imposant Camelot ;

Elle descendit et trouva une barque
Laissée à l'eau au-dessous du saule,
Et à l'angle de la proue elle écrivit

La Dame de Shallot.

Et en bas, l'étendue vague de la rivière
Comme quelque brave voyant en transe,
Comprenant tout à fait son propre malheur -
Avec une expression transparente

A-t-elle regardé Camelot ?

Et à la fin du jour
Elle desserra la chaîne et s'allongea ;
Le courant l'emporta au loin

La Dame de Shallot.

On entendit une chanson, mélancolique, sacrée
Chantée fort, chantée humblement,
Jusqu'à ce que son sang gèle lentement,
Et que ses yeux soient complètement voilés,

Tournés vers l'imposant Camelot.

Car avant qu'elle atteigne avec le courant
La première maison au bord de l'eau,
Pour y chanter sa chanson, elle mourut



Voici le poème de " La Dame De Shallot" que j'ai trouvé traduit en langue Française, pour le plaisir de lire, il est vraiment bien traduit en plus.



Turjan