Poémes Turjan

Simplement



Je n’ai que des mots doux à t’écrire
Qui te feront penser faut bien le dire
Ils franchissent l’océan avec les nuées
Sensations vives c'est une eau parfumée

Ces pensées folles vont vers toi en caresse
D’un cœur t’apportant une douce tendresse

Mes pensées qui voyagent maintenant
D’un monde à l’autre avec le vent
Vers des lieux que je ne connais pas
Pourtant, je les imagine bien prés de toi

L’image que j’en ai me rend fou parfois
Rien ne peut m’arrêter, il n’y a pas de loi

J'écoute ta voix lointaine qui m’appelle
Chaque seconde me semble éternelle
Ce chant m’arrive, c’est une tendre plainte
La garder en mémoire, cette douce complainte

Sans oublier tous tes mots qui me calment
Pour mieux vivre quand mon être s’alarme

Penser à toi être aimé, partager mes émois
Le dire avec des mots tendres à la fois
Les yeux fermer pour aller voir notre intérieur
Laisser pour un instant ce qu’il y a l’extérieur

Prendre le temps de vivre les passions
Celles que la vie donnes en sensations


le 12 04 2006



On ne vit que de rêves, mais on meurt de réalité

Tout est vie





Des matins fous, des matins doux
Pour ceux qui s’aiment
Vents des délires, vents des plaisirs
Partout ils sèment

Amour de vie, amour passion
Effeuiller tendrement
Douceurs des mots, douceurs en do
En symphonie

Un chant d’amour, un chant heureux
Pour les amants
Échos d’envies, échos des sens
Dans les désirs

Magie des mots, magie des sons
Doux trémolos
Pensées vivantes, pensées fugaces
Des corps en transe

Les courses folles, les courses lentes
D’un cœur qui bat
Tendresses données, tendresses des êtres
Tant rechercher

Nuits sous la lune, nuits enchantées
Sur les rivages
Rêves d’espoirs, rêves éternels
Pour une vie

Désirs troublants, désirs ardents
Peu importe
Les yeux brûlants, les yeux de flammes
Qui enflamment

Les ombres dansent, ombres qui passent
Dans la lumière
Âmes sensibles, âmes qui se grisent
Des euphories

Au gré des vents, au gré du temps
Dans ce voyage
S’aimer un jour, s’aimer toujours
A l’infini

Pleurs de joies, pleurs des émois
Pleurs de vie




Le 13 04 2006



On ne vit que de rêves, mais on meurt de réalité

Dans la mouvance de la vie




Au fil du temps, tes chants
Je ne fais que chercher
Aux sifflements des vents
Les sons à écouter

Au gré des saisons passées
Me dire que reste-t-il
De mes éternelles pensées
Éloigner de ton île

Mon cœur tenu par un fil
Avec tous ses émois
Mes rêves qui défilent
En étant si loin de toi

Dans les espaces si grands
Ce qui est moi se perd
Au désert de sable blanc
Volent les fines poussières

Suivre l’empreinte de tes pas
Je ne le peux à présent
Voir seulement une trace
Dans le soleil couchant

J’ai perdu mes pensées
Tel un nomade divaguant
Mes rêves sont trépassés
Je demeure là, somnolent

Cette terre des mouvances
Où tombent tous mes mots
C’était mon espérance
Ils étaient vraiment beaux

Mes rêves, mes fantaisies
Prenaient toute la place
Tous se sont évanouis
Laissant un univers de glace

Sans chaleur mon cœur gèle
De ce temps de froidure
Malgré mes cris, mes appels
Je sens en moi les fêlures

Elles n’existent plus ces joies
Courant main dans la main
À travers champs, à travers bois
Pour nos rêves des demains

Moments qu’on trouvait court
A prendre des raccourcis
Lorsque je te faisais la cour
Sans savoir que cela pouvait finir

Sombres sont mes aurores
Je sens les maux de mon cœur
Qui réclament encore et encore
Un petit instant de bonheur

L’amour est bien en fuite
Il s’évade de ma mémoire
Ne laissant aucune suite
Pour finir cette belle histoire


le 11 04 2006



On ne vit que de rêves, mais on meurt de réalité

Livre de vie


Des ans écris dans ce livre de vie
Il y a quelques points d’envies
Sans cesse les mêmes questions
Qui demeure de ma raison

Pages striées de tous mes maux
A la lumière l’empreinte des mots
Incruster en faibles plaintes
Sur ces feuilles, les complaintes

Angoisses et tristesses des heures
Laissant en souvenir les peurs
Signes graver dans la mémoire
D’un livre de vie des grimoires

Pensées et mirages confusions
Disparaissent tous à l’horizon
Marcher sur les chemins sans voir
A côté des rêves et des espoirs

Les illusions qui s’évanouissent
Faible musique sans une mélodie
Dans ce silence se perd la raison
Le temps n’est plus, cela est dérision

Apprendre et ne plus comprendre
Tout est devenu mort à présent
Les jardins sont partis en fumée
Il n’y a plus d’odeurs parfumées

Des herbes, meurent les pensées
Et les secrets garder, enterrer
Les éphémères ont toutes disparues
Tendre immortelles si loin de ma vue

Sur cette page sans aucun écrit
Le temps, les ans, l’aura bien jaunie
Seul reste quelques points imprécis
Ainsi seront passés, les pages d’une vie




le 09 04 2006



On ne vit que de rêves, mais on meurt de réalité

Si peu de mots pourtant



Il ne suffit pourtant
Que de simples petits mots
Pour reprendre les élans
Changeant ainsi les maux

De la fragilité de l’être
De dire ou ne pas dire
Ce qui semble éphémère
A nos cœurs sans maudire

Les pièges en nous-mêmes
Que l’on garde bien ancrer
Sans savoir où ils mènent
Venant d’un passé ressasser

Aux airs si maussades
Que cachent les parurent
Aux traits doux des visages
Camouflent tant d’armures

Voir ces toiles sans vie
D’une inertie colorée
Où se trouvent les envies
Des espoirs tant rêver

Effacer les grimaces
Devant ce miroir sans tain
Figer devant cette glace
Se voir comme un dessin

Que faire des tendresses
Si on ne peut partager
Faire de la vie une tristesse
Sans savoir un jour s’aimer

Tous ces instants que l’on aime
Devenir encore plus heureux
Sans faire des anathèmes
En les semant tels des vœux


Le 10 04 2006



On ne vit que de rêves, mais on meurt de réalité

Je te remercie pour tes sublimes poèmes qui rechauffent mon coeur et le remplisse d'espoir et de rêves !

Tes mots sont de douceurs pour moi Mauryne, je suis très heureux que mes écrits t'apportent dans ce temps des moments qui réjouissent le coeur et l'âme.
Tant et aussi longtemps que je pourrais écrire mes mots je le ferais et c'est avec un immense plaisir que je les partagent pour rendre la vie plus belle et plus agréable.

Merçi infiniment pour tous les mots que tu m'écris Mauryne, ils me font chaud au coeur.

Ton royaume

Tu trouveras l'espoir immense,
Ailleurs, auprès d'une autre étoile.
Terre de collines,
Pays, parsemé d'histoires,
Toi mon ami au coeur si pur,
Ton royaume est végetal.
L'arbre se courbe et te salue,
Les vents te portent au fond des vals.
Les soirs où murmure la lande,
où l'hiver étend son voile,
Tu trouveras l'espoir immense,
Ailleurs, auprès d'une autre étoile.